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Claire Petier – L’Appel de Cthulhu

Vous vous souvenez de mon OC Claire Petier? C’est une OC voyageuse, c’est à dire qu’elle existe dans différentes histoires et univers parallèles (jusqu’à présent, BBC Sherlock, et l’univers de Moriarty de Leïa). Eh bien elle a un double dans un troisième univers.

Dans mon école, on a la chance d’avoir une association jeu de rôle. J’utilise donc Claire comme personnage dans cette histoire se passant à Boston dans les années 20, dans l’univers d’HP. Lovecraft: L’Appel de Cthulhu.

Claire Petier AU Cthulhu

 

Dans cet univers, Claire est une tueuse à gage (sans surprise), qui travail à son propre compte (ça c’est un peu moins habituel), mais maintient l’image d’une respectable gouvernante célibataire de 28 ans, immigrée de France, qui vit avec son frère (en fait ce n’est pas vraiment son frère, c’est son ami Peter Kratides, mais ce n’est pas important pour l’histoire).

 

Si ça vous intéresse, voilà un petit résumer de nos aventures jusqu’à présent.

Claire est amie avec un agent fédéral originaire du Brésil, Luis Miguel Sanchez (d’où l’utilité de la couverture…), un exorciste chinois, Chung Li, un architecte anglais, Joseph jesaisplusquoi, et un gamin des rues, Gavroche. Ils sont tous partis visiter une maison abandonnée que l’architecte a achetée pour une bouchée de pain près de la ville de Crimson Town, au nord de Boston (ça sent la maison hantée à plein nez). Et SURPRISE! Elle est hantée !

Il y avait eu une semaine plus tôt un gigantesque incendie dans le village voisin (ce qui a l’air d’arriver régulièrement dans le coin), mais la maison en question n’avait pas brûlé (et n’a jamais brûlé durant aucun des incendies précédents).
Quand on est arrivés, il y avait une bougie allumée à une des fenêtres. Un peu bizarre donc, mais on a supposé qu’il devait y avoir des squatteurs de temps en temps. Il y avait aussi des tas de bougies éteintes un peu partout. On a visité, trouvé un grenier lui aussi plein de bougies éteintes. Dans le jardin il y avait un énorme monolithe couvert d’un symbole répété plein de fois et représentant une sorte de flamme verte stylisée. On a aussi trouvé une cave, mais comme il faisait noir on a envoyé Gavroche chercher une des bougies éteintes dans la maison et nous la ramener pour qu’on l’allume avec le briquet de Luis Miguel. Il est revenu avec une bougie allumée et l’air totalement terrorisé. Il entendait des voix qui appelaient son nom. Il nous a expliqué que toutes les bougies dans le hall étaient allumées. On est retournés à l’intérieur, et effectivement toutes les bougies étaient allumées. Joseph s’est empressé de les éteindre, et on a continué à explorer. Gavroche entendait des voix de plus en plus fortes dans la maison, du coup il est ressorti (je l’ai accompagné), et là on a découvert que le moteur de notre voiture avait cramé (génial). J’ai voulu rentrer pour prévenir les hommes mais je me suis mise à entendre également des voix qui appelaient mon nom. Comme Gavroche, quand je sortais les voix disparaissaient progressivement. J’ai remarqué qu’en m’approchant du monolithe, les voix s’élevaient à nouveau. J’ai essayé de leur répondre, mais je me suis pris un gros vent.
Luis Miguel a fini par nous rejoindre, et on a rencontré le maire de Crimson Town qui avait entendu parler de nous et venait nous rendre visite. Il nous a proposé de venir dormir au camp de réfugiés, parce que maison hantée, mauvaise réputation, toussa toussa. On a fini par lui arracher qu’il y avait un vieux en ville qui connaissait des tas de légendes sur la maison. Luis Miguel, Gavroche et moi, on est donc repartis vers Crimson Town, pendant que les deux autres essayaient d’abattre à coup de pelle un mur creux de la maison.
En ville nous avons pu parler au vieux Hadock, qui nous a parlé de la réputation de la « Maison du Diable »: il y avait régulièrement des disparitions dans ce coin là, rapidement suivies d’incendies ravageurs en ville, mais qui ne faisaient jamais un seul dégât à la maison. Récemment, un étranger, un chinois, était venu en ville et avait fait des recherches sur la maison, avant de s’y rendre… et on ne l’avait plus revu (et ensuite, BIM! Incendie). Nous sommes donc allés à la bibliothèque, là où Hadock nous avait dis qu’on trouverait un bibliothécaire du nom de Stéphane qui pourrait nous renseigner. Stéphane nous a montré un livre (écrit en chinois) que l’étranger avait consulté lors de sa visite. Comme il était impossible d’emprunter le bouquin (c’était quasiment tout ce qui restait de la bibliothèque en ruine), on a décidé de revenir à la maison chercher Chung Li.
En arrivant là bas, plus de maison. Que des ruines brûlées.
Nos amis nous ont expliqué que derrière le mur creux, ils avaient trouvé une pièce cachée, dans laquelle se trouvait le cadavre égorgé d’un chinois (on se demande bien qui c’était, hein…), ainsi que des cartes des États Unis, de Boston et du monde, avec des cercles et des pentacles entourant certains lieux (dont la Maison du Diable). Il y avait également un journal, a moitié brûlé, mais dans lequel une phrase était répétée tout le temps : « Pour trouver la voie, outrepassez les flammes ». Ils se sont mis eux aussi à entendre des voix, qui provenaient de leurs bougies. Puis l’endroit a pris feu, le feu se propageant à une vitesse incroyable. Chung Li et Joseph sont sortis à toute vitesse et se sont réfugiés près du monolithe… qui a pris feu lui aussi. En vert. Et ils se sont retrouvés eux aussi en flammes. Mais sans que ça fasse de dégâts. Bref, quand Luis Miguel, Gavroche et moi sommes arrivés, le feu avait cessé et la maison était en ruines.
Nous sommes donc retournés à Crimson Town (à pied) et sommes allés voir Stéphane le bibliothécaire. Chung Li a pu déchiffrer de quoi parlait le livre, dont le titre était (si je me souviens bien): « La Flamme Verte ». Il avait depuis un petit moment fait le lien avec une sorte de secte/société secrète dont il avait entendu parler durant ses études de prêtre/exorciste.

Nous ne sommes pas allés plus loin; donc la situation actuelle, c’est: installés dans les ruines brûlées d’un village, sans mes affaires dans mon cas parce que je les avais laissées dans la Maison du Diable (qui a cramé), sans voiture, et avec l’intention de rentrer à Boston par les navettes ou tout autre moyen de transport qui fait le lien entre le village sinistré et la grande ville.
J’ai zappé les petits détails, mais il est marrant de préciser que Joseph a failli se prendre une brique sur la tête parce qu’il faisait chier le maître de jeu (apparemment ça lui arrive souvent), le prêtre est plus ou moins pédophile, ou en tout cas il fait peur à Gavroche, qui m’a adopté comme maman officieuse (personne ne sait que Claire est une tueuse à gage), et je (Claire) passe mon temps à faire des commentaires sarcastiques, rabrouer mes camarades et rappeler le fait que « J’ai fait des études!!! » (et puis je lis de la poésie en français pour bien les snober). Ah, et Gavroche est muet, du coup pour communiquer avec les autres personnages, il doit faire des mimiques bizarres (il ne sait ni lire ni écrire, ça serait pas drôle sinon). Et notre maître de jeu n’est pas très doué en dessin, ce qui fait que le symbole de flamme stylisée qu’il nous a dessiné ressemblait surtout à un clito magique (je crois que c’est à cause de cette remarque que Joseph s’est pris une brique).

Si possible j’essaierais de dessiner les autres personnages, et j’en profiterais pour vous tenir au courant de nos aventures!

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