Ma fanfic Hanafuda avance doucement mais sûrement vers sa conclusion, et comme je n’ai pas envie de l’abandonner, je procrastine sur l’écriture en faisant des dessins!
J’en avais parlé au tout début de ce projet, même si c’est une scène qui appartient au troisième arc: Goemon allait finir avec un tatouage. Le design que j’en avais fait il y a quelques années commence à être un peu vieux, mes compétences en dessin se sont améliorées depuis, et j’ai une idée plus claire de son tatouage; du coup je l’ai refait!
On the printed paper, a stylized river was lazily flowing along the shape of a shoulder. Its current was dotted with golden chrysanthemums and maple leaves in gradients of green, yellow, orange and red, like so many bright counterpoints to the cool water. The petals were stretching into the stream, as if hugging the waves. As the water moved down the arm, its current strengthened, curling into white foam and making the flowers and leaves dance.
Pour Goemon, ce tatouage est une manière de renouer avec le monde de l’aventure qu’il avait quitté en se séparant des yakuzas. Suite aux événements de Botan, Goemon s’engage à nouveau sur la voie du sabre, et il doit décider si il veut vraiment continuer dans cette voie et redevenir un criminel, ou retourner à sa vie tranquille d’avant l’incident… ou s’il n’y a pas un moyen de concilier les deux? Avec ce tatouage, il reprend les codes des yakuzas, un monde criminel qu’il a toujours détesté, et se les réapproprie, en y incluant des symboles qui lui parlent, qui représentent sa vie et ses valeurs. C’est une manière de reprendre le contrôle de son destin et de ses désirs.
C’est aussi une manière très, très maladroite d’essayer de gérer ses sentiments » » »non-réciproques » » » (hum hum) pour Jigen.
Les chrysanthèmes, dans l’imaginaire japonais, sont un symbole de joie et de bonheur, de plénitude – ils sont dorés, comme le soleil, qui est le symbole du pays et de la famille impériale. Ils sont aussi liés à la notion de santé, de vie longue et prospère, et autrefois on pensait qu’ils pouvaient offrir l’immortalité. C’est également la fleur centrale du tatouage de Jigen (bien que les siens soient blancs).
Quant aux feuilles d’érable, c’est le contraire: tout comme les fleurs de cerisier, elles représentent l’impermanence, le changement, la mort qui rôde au tournant et l’importance de vivre au jour le jour. Étant une plante d’automne, elles peuvent aller de pair avec les chrysanthèmes, contrairement aux cerisiers qui sont une fleur de printemps.