Noël arrive bientôt. Et avec Noël arrive la fête du Porcher, équivalent Disque-Mondien de nos fêtes de fin d’année! Donc voilà des cartes… (je vais sans doute en faire d’autres d’ici Noël je referais donc plus tard un article avec toutes les cartes)
(Oui, elles ne sont pas très joyeuses. Mais le roman du Père Porcher est assez sombre, outre les gags avec la Mort… si, si, des gags avec la Mort, c’est possible!)
Et pour ceux que ça intéresse, un peu d’histoire: la fête du Porcher arrive une fois tout les deux ans (à cause du double calendrier du DM qui est un beau foutoir) et dure deux jours et une nuit: la veille du Porcher (31 décembre), la nuit du Porcher (nuit du 31 décembre/1er visque) et le jour du Porcher (1er visque) (oui, le premier mois de l’année sur le Disque-Monde s’appelle visque). Durant la nuit du Porcher, des cadeaux et des charcuteries sont déposées dans les souliers des petits enfants par le Père Porcher, gros bonhomme vêtu de rouge et portant des défenses de sanglier, qui se balade dans le ciel dans son traineau tiré par quatre cochons sauvages (bah qu’est-ce que vous voulez, c’est le Père Porcher, quoi…). Les enfants lui laissent un verre de sherry et un pâté en croûte, ainsi que quatre navets pour ses cochons.
L’origine de cette fête viendrait de la légende d’un roi, se promenant dans la campagne un soir d’hiver, le dernier de l’année. Il voit par la fenêtre d’une maison trois jeunes femmes qui pleurent car elles n’ont rien à manger pour célébrer le solstice; le roi leur lance donc par la fenêtre des chapelets de saucisses et des côtelettes. Raison pour laquelle on mange de la cochonnaille pendant les fêtes du Porcher.
La véritable origine de cette fête n’est en réalité pas la légende du roi et des saucisses, mais une légende bien plus sanglante (comme la plupart des vrais légendes, en fait). Autrefois, en hiver, les villageois faisaient des sacrifices pour convaincre le soleil de se lever (personnellement, je n’ai pas bien compris si c’est des sacrifices humain ou de cochon). Le Père Porcher incarne l’idée de ce sacrifice, c’est pourquoi dans le roman éponyme, lorsque les Contrôleurs tentent de tuer le Père Porcher, la Mort explique à se petite fille Suzanne qu’elle doit sauver le Père Porcher pour que le soleil puisse se lever (et en attendant, c’était la Mort qui faisait la tournée des maisons pour distribuer les jouets).
Vvvvvv…BULBULBULBULBULBULBULBULBULBULBUL… *s’écroule au sol le corps parcouru de spasmes*
Whaou, elle sont super belles. C’est juste… Classe. Voilà.
(Faut VRAIMENT que je le lise celui-là)