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Yakuza

Et c’est le retour des titres pas inspirés.

Ma nouvelle fixette actuelle, c’est les yakuza: le crime organisé japonais. En regardant une vidéo sur les jeux d’argent au Japon, je suis tombée sur une anecdote assez quelconque sur les yakuza, et depuis je n’arrive pas à m’enlever de la tête l’idée de Naomi en cheffe de clan yakuza.

Et donc, j’ai fini par développer un AU…

Et une version sur fond blanc.

Son tatouage représente un samurai et une carpe, deux motifs populaires parmi les yakuza, le premier représentant les valeurs du code Bushido (cher aux yakuza en général et à Naomi en particulier), le deuxième étant un symbole de bonne fortune et de chance. Je pourrais parler des tatouages irezumi et de leur lien avec les yakuza plus en détail dans un autre article si ça vous intéresse, sinon pouvez jeter un coup d’œil à cet article sur lequel je me suis basée.

Gros pavé en approche sur le développement actuel de cet AU ^^


Naomi a rejoint un clan de yakuzas relativement petit et faible, en tant que recrue de base. Elle en a rapidement gravi les échelons et a fini par prendre le contrôle du clan, et en a fait l’un des plus puissants de sa ville, voire du pays.

En raison de la faiblesse relative du clan qu’elle a rejoint, il reste peu de membres de la famille d’origine, mais avec le temps, elle a obtenu beaucoup de nouvelles recrues (elle a probablement éliminé les yakuza les plus traditionalistes et conservateurs de l’ancienne famille s’ils se trouvaient sur son chemin). Aujourd’hui, son clan est un mélange de parias, de gaijins (étrangers, mal vus au Japon), de hafu (métis japonais, aussi mal vus), de queers, de femmes et de maris battus, de sans-abris à qui elle a donné une maison, etc. Elle aide les gens qui viennent à elle, en échange de leur loyauté et de leurs services.

(Les yakuza tournent vraiment autour de la loyauté absolue envers le patron, appelé oyabun; ce ne sont pas que de belles paroles, c’est vraiment quelque chose qui est martelé dans la tête des recrues jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à donner leur vie pour leur oyabun sans hésitation. Ou du moins, c’était comme ça y’a encore quelues années.)

Naomi est sortie de nulle part dans le monde de la pègre, les autres clans n’ont aucune idée d’où elle vient ni comment elle est devenue si puissante, ce qui les rend plutôt furieux (il y a aussi le fait qu’elle soit une hafu, peut-être une gaijin, et… semble être une femme ? parfois ? c’est compliqué). Il n’y a aucune trace administrative d’elle au Japon, personne ne sait rien de son passé, de sa famille… Elle est juste apparue un beau jour et s’est propulsée au devant de la scène criminelle du pays.

Un autre aspect de l’aura de mystère de Naomi est que personne ne sait avec certitude si elle est un homme ou une femme. Parfois, elle s’habille comme un homme, et ressemble vraiment à n’importe quel yakuza typique (quoique préférant les vêtements traditionnels aux costards). D’autres fois, on l’aperçoit dans un kimono à fleurs lors d’une cérémonie du thé. Personne ne sait.

Malgré sa prévenance envers les personnes dans le besoin, elle a la réputation d’être impitoyable et de ne montrer aucune pitié à ceux qui lui font du tort, la trahissent ou attaquent son clan. C’est une yakuza extrêmement dangereuse.

Je ne sais pas encore exactement dans quoi traite son clan, leur revenu principal sera sans doute les jeux d’argent et les paris (qui sont illégaux au Japon, mais qui sont en fait partout grâce à des failles légales sur lesquelles le gouvernement ferme les yeux). Illégal, mais pas dangereux – elle ne traite pas dans la vente d’arme ou de drogues. Cela dit, elle n’est absolument pas une personne sympathique, et n’hésite pas à menacer, manipuler, faire chanter, extorquer et tuer si nécessaire.

Je n’arrête pas de dire « Naomi », mais en fait personne ne sait vraiment entre Naomi et Kanako qui est l’oyabun et qui est le bras droit/garde du corps. Elles changent en fonction de la situation et des personnes qu’elles rencontrent. Certains pensent que Kanako doit être l’oyabun, parce qu’elle est japonaise et qu’elle ne laisserait pas un hafu lui donner des ordres, et Naomi ressemble à un garde du corps de style samouraï (elle porte son katana la plupart du temps). D’autres pensent que c’est Naomi, car Kanako, avec ses cheveux pétants et son attitude de délinquante, n’est pas assez sérieuse pour être oyabun, mais plutôt l’animal de compagnie effrayant que la patronne garde près d’elle.
En réalité, c’est Naomi qui est le cerveau, mais elles se partagent le rôle pour les apparitions publiques, pour semer la confusion dans la tête des gens.

Naomi est effrayante d’une manière froide et calme, elle semble sans émotion la plupart du temps et est difficile à lire, mais quand elle est en colère contre vous, elle a ce regard de fureur froide qui est absolument terrifiant (contrairement à la Naomi de l’univers d’origine, qui pète un câble quand elle est en colère). Kanako, à l’opposé, est tout simplement chaotique et se met violemment en colère très facilement. Même quand elle ne l’est pas, on ne sait jamais comment elle va réagir à quoi que ce soit, et c’est effrayant à sa façon. De plus, elle est toujours à fond dans les explosifs et la pyromanie, comme sa version originale.

La backstory de Naomi n’a pas changé. C’est à dire qu’elle est la nièce de Jigen (sans qu’aucun des deux le sache), une immigrée canadienne qui a fui son pays après avoir tué deux hommes. Elle a toujours eu une passion pour les samouraïs et a étudié l’art du sabre et le bushido avec Goemon.

Ainsi, son clan de yakuza suit strictement les principes du bushido (ce que, traditionnellement, les yakuza sont censés faire, il y a toute une histoire de chevalerie et d’aide aux personnes dans le besoin et de protection des civils, mais en réalité ce n’est qu’une façade romantique et la plupart ne sont en fait qu’une bande de dangereux voyous).

Après son apprentissage, Naomi a erré, trouvé un emploi quelconque de garde du corps dans un clan yakuza, et y est restée. Son objectif est d’aider les gens, les marginaux comme elle qui se sont fait mettre au ban d’une société injuste. Elle n’est pas avide de pouvoir, mais elle est ambitieuse, et si elle pense avoir une chance d’obtenir plus de pouvoir et d’améliorer les choses (selon sa propre définition), elle la saisira, même si elle doit bousiller un tas de gens au passage. Tant que les autres personnes sont aussi des criminels, elle n’a aucun scrupule. C’est d’ailleurs sa différence majeure avec Naomi de l’univers d’origine, son sens moral beaucoup plus dur et, bah, immoral.

Naomi a aussi changé de nom de famille après avoir rejoint les yakuza, à la fois pour éviter d’impliquer sa famille, pour se séparer de toute trace administrative d’elle (déjà rares) dans le pays, et puis pour justifier un élément de scénario. Son pseudonyme est Motosuki, une idée de ma merveilleuse amie M. En kanji ça s’écrit 元次, c’est à dire les deux kanji composant le nom Jigen / 次元 (son nom de naissance), mais dans le sens inverse. Oui un même kanji peut avoir plusieurs prononciations différentes, bienvenue dans le monde merveilleux du japonais. Et en plus c’est comme ça que les Japonais prononceraient « moto-ski », et M et moi avons un sens de l’humour désastreux.

Je me suis jusqu’ici surtout centrée sur Naomi, en mentionnant rapidement Kanako. La backstory d’Hiro et Kanako reste la même qu’à l’origine, sauf qu’ils rejoignent du coup Naomi dans la mafia plutôt que dans un groupe de cambrioleurs. Hiro tient un rôle de garde du corps, ainsi que d’assassin et d’espion, ce qui était traditionnellement le rôle des shinobi. Kanako alterne entre oyabun et bras droit. Milo, l’OC de mon ami J, et le quatrième membre de Meiwaku, est médecin (dans cet AU il a fini ses études), et s’il n’est pas officiellement impliqué dans le clan yakuza de Naomi, il donne un coup de main de temps en temps.

Je suis encore en train de faire des recherches sur les yakuza, leur type d’activité, les raisons des violences, la hiérarchie, etc, donc cet AU est destiné à évoluer.

Si vous voulez plus d’information sur les yakuza, je vous conseille cette vidéo ainsi que cet épisode de podcast, qui résument très bien tout en donnant des détails intéressant sur la culture et le fonctionnement interne de ces groupes.

 

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