J’ai des nouveaux enfants!

Enfin un nouvel enfant et demi. Ewel trottait déjà dans un coin de ma tête depuis quasiment deux ans.

L’histoire se déroule dix à quinze ans après les événements du dernier livre du Pacte des Marchombres. Gwendalavir a noué des relations économiques et culturelles avec la France grâce à Bruno Vignol. La plupart des Alaviriens sont au courant de l’existence de l’autre monde, et bien qu’irréaliste, pour les besoins de l’histoire l’existence de Gwendalavir est plus ou moins connue sur Terre.

Luce Pezal

C’est un apprenti marchombre, l’apprenti de Salim en particulier (de base j’avait pas l’intention de lui donner un personnage canon comme maître, mais j’avais la giga-flemme de créer un OC entier pour lui servir de maître, du coup c’est Salim qui en écope). C’est un homme très joyeux et amical, avec un comportement plutôt nonchalant – il a élevé le ballékouillisme à une forme d’art.

Il a grandi à Al-Vor dans une famille de marchands, a déménagé à la capitale Al-Jeit pour essayer de faire quelque chose de sa vie, a enchaîné beaucoup de petits boulots en essayant de trouver quelque chose qu’il aimait faire, et a fini par travailler comme palefrenier dans l’écurie que Salim fréquente. Luce a toujours été fasciné par la Terre et s’est accroché à Salim comme une moule dès qu’il a appris qu’il en était originaire. Au bout d’un moment, Salim s’est rendu compte que Luce avait le potentiel nécessaire pour devenir un bon marchombre et lui a proposé de devenir son apprenti.

Leur relation maître/élève est un peu inhabituelle, car 1) ils sont tous deux adultes avec seulement 10 ans de différence, 2) ils étaient déjà amis avant que Luce ne devienne marchombre, et 3) l’amicalité et la nonchalance de Luce ressemblent à un manque de respect envers son maître (ce n’est pas le cas). Luce ne connaissait pratiquement rien des marchombres avant de rencontrer Salim, et n’est donc absolument pas impressionné par le fait que son maître, son arrière-maître et son arrière-arrière-maître soient tous des légendes aux yeux de la guilde.

Luce déteste se battre (bien qu’il se batte très bien) ; malheureusement pour lui, il est souvent pris pour cible par voyous qui pensent qu’il sera une proiefacile à cause de sa main droite manquante (il est né sans). Malheureusement pour eux ils ont complètement tort. Luce évite autant que possible les armes blanches, préférant se battre à main nue ou utiliser la ruse. Il est doué pour les tours de passe-passe et le crochetage de serrures.

Il finira par passer l’Ahn-Ju avec succès, et solliciter la greffe, qu’il n’obtiendra pas. Il n’attendait de base pas grand chose du Rentaï, et considère en définitive cette aventure comme une expérience interessante, greffe ou pas greffe.

Il a entre 20 et 23 ans et il est homosexuel.

Ewelliottan « Ewel » Ar’son

Ewelliottan est née sur Terre d’une mère française et d’un père alavirien. Ses parents sont propriétaires d’une supérette à Nulle-Part-Sur-Rien quelque part dans la diagonale du vide. Elle s’est rendue en Gwendalavir dans le cadre d’un programme d’études genre Erasmus, et a décidé d’y rester pour étudier le don de Dessin et devenir analyste et historienne. Elle a une très petite affinité pour le Dessin, mais pas assez pour être une analyste digne de ce nom, du coup elle compense par une connaissance encyclopédique absolument effarante de la théorie du dessin. Elle est fascinée par tous les phénomènes inexpliqués liés au Dessin, comme les hiatus, l’Oeil d’Otolep, l’histoire d’Al-Jeit et d’Al-Poll, les variations du don, etc. Si elle pouvait étudier Mathieu Gil’Sayan au microscope, elle le ferait (sauf que la famille Gil’Sayan est pas ouf fan des scientifiques et des expériences sur les pouvoirs, pour des raisons évidentes si vous avez lu les livres).

Considérée comme une excentrique par ses collègues, elle peut passer des semaines le nez plongé dans des livres au fin fond de la bibliothèque de l’Académie d’Al-Jeit, et déblatérer pendant des heures sur Merwyn Ril’Avalon (à terme, elle deviendra la plus grande spécialiste du pays à son sujet). Plutôt que de réaliser des analyses des jeunes Dessinateus, elle travaille comme chercheuse théorique. Elle donne parfois des conférences ou des cours, et ses étudiants la trouvent soit passionnante, soit barbante à mourir, sans intermédiaire.

Elle a des ancêtres faëls, mais les seules conséquences sont des oreilles légèrement pointues et une tendance à bronzer très vite. Quand elle était petite elle voulait devenir marchombre; elle pensait que son sang de Faël lui donnerait un avantage, mais il s’avère que ce n’est pas le cas, et elle déteste faire de l’exercice.

Elle est bisexuelle, et non-binaire, genre « none gender with left girl » – elle ne s’identifie pas du tout comme une femme, mais ça lui va très ben si les gens pensent qu’elle en est une.

Luce et Ewel

Luce et Ewelliottan se sont rencontrés lors d’une mission en solo dans le cadre de l’apprentissage de Luce. Salim avait rencontré Ewel par l’intermédiaire de sa femme Ewilan, qui fréquente l’Académie pour son travail de Sentinelle. Ayant appris qu’Ewel se rendait à Al-Far pour y donner une conférence, il a proposé à Luce de l’escorter pendant le voyage, car les routes et la ville ne sont pas sûres. Connaissant la fascination de Luce pour la Terre et les origines d’Ewel, il pensait qu’ils s’entendraient bien. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’ils reviendraient avec des bracelets d’amitié, trois cents inside-jokes, et probablement un pacte de sang.

Bien que Luce ne soit pas censé partager ses connaissances marchombres avec qui que ce soit en dehors de la guilde, il en dit beaucoup à Ewel sur son entraînement, en échange d’informations sur l’autre monde. Ewel a appris à Luce l’argot terrien, et Salim est à la fois confus et mortifié parce qu’il n’a pas mis les pieds sur Terre depuis une vingtaine d’années et qu’il ne comprend rien à ce qu’ils disent.